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18 juin 2017

Cette semaine, 22 professionnels de la santé ni-Vanuatu entament un nouveau module de formation d’une semaine consacré à l’épidémiologie à Port-Vila (du 19 au 24 juin).

Il s’agit du troisième des cinq modules que comporte le programme du diplôme d’études supérieures en épidémiologie de terrain (PGCFE) mis en œuvre à Vanuatu par la Communauté du Pacifique (CPS).

L’épidémiologie est une science fondamentale dans le domaine de la santé publique. Elle étudie les schémas, les causes et les effets des problèmes sanitaires au sein des populations.

« Le ministère de la Santé ne possède actuellement pas d’épidémiologistes qualifiés. Ces formations sont donc essentielles, puisqu’elles permettent à certains agents d’acquérir les connaissances scientifiques et la méthode requises pour mener l’enquête et s’attaquer aux causes premières des problèmes sanitaires et des épidémies au sein des communautés. Il devient ainsi possible d’intervenir en temps utile », explique Len Tarivonda, directeur de la santé publique à Vanuatu.

Organisée par le ministère de la Santé de Vanuatu et la CPS, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé, cette série de formations vise à doter Vanuatu en professionnels de la santé formés à l’épidémiologie, tout en contribuant à améliorer les systèmes d’information sanitaire.

« Nous nous attendons à ce que les laborantins qui participent à la formation acquièrent des connaissances et des compétences qui leur permettront d’établir plus facilement le lien entre le laboratoire et la surveillance de la santé publique », ajoute George Junior Pakoa, directeur par intérim des services paramédicaux de Vanuatu.

Fondé sur le principe « à partir du travail, au travail, pour le travail », le programme PGCFE répondra aux défis immédiats et à long terme, ainsi qu’aux besoins auxquels sont confrontés au quotidien les professionnels de la santé dans le Pacifique.

Grâce aux cours du PGCFE, les candidats peuvent acquérir des connaissances et compétences leur permettant de rassembler, d’analyser, d’interpréter, de communiquer et d’utiliser des données sanitaires en vue d’éclairer leurs décisions.

Mis au point par les partenaires du Réseau océanien de surveillance de la santé publique, le programme PGCFE est bien adapté au contexte du Pacifique et il est reconnu par l’Université nationale des Fidji.

« L’un des grands atouts du programme PGCFE réside dans le transfert de connaissances et de compétences entre professionnels de la santé océaniens, grâce à des partenariats et à des collaborations », indique Onofre Edwin Merilles Jr, responsable par intérim de l’équipe de la CPS chargée de la surveillance et de la recherche opérationnelle.

« Nous sommes très heureux de compter Mindy Sugiyama, du ministère de la Santé à Palau, au sein de l’équipe de facilitateurs de la formation. Elle a elle-même terminé le programme PGCFE en décembre 2016 », ajoute-t-il.

Deux modules du PGCFE, consacrés à la surveillance de la santé publique et à l’analyse des épidémies, ont été organisés à Vanuatu en 2016. Deux autres modules seront organisés cette année, dont celui de cette semaine, et le dernier se tiendra vers la mi-2018.

Cette initiative s’inscrit dans la phase de relèvement qui a suivi le cyclone Pam. Ces activités sont mises en œuvre par la Division santé publique de la CPS, avec le soutien financier de la Banque allemande de développement (KfW).

Contact médias Christelle Lepers, Chargée de l’information et de la communication, christellel [at] spc.int (christellel[at]spc[dot]int) +678 569 4441

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